Choc après que l'enseignant ait retiré le collier avec croix d'un élève : « Gardez vos mains loin des croix de nos enfants »

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Le Centre américain pour le droit et la justice (ACLJ) célèbre une grande victoire après qu'un professeur d'un collège du Tennessee s'est excusé d'avoir confisqué le collier avec croix d'un élève.

En avril, un élève du Hixson Middle School portait une croix autour du cou pour aller à l'école. Mais lorsqu'il entra dans la bibliothèque de l'école pour le salon du livre, il fut accueilli par un professeur qui prit sa croix. "Cela serait déjà assez surprenant pour n'importe quel enfant, mais cet éducateur l'a fait devant de nombreux autres élèves comme pour ajouter à l'humiliation de l'enfant", a écrit Jordan Sekulow, directeur exécutif de l'ACLJ.

L'ACLJ a été informée par la mère de l'élève et le groupe de défense des droits religieux a immédiatement envoyé une lettre légale à l'école expliquant pourquoi les actions de l'enseignant violaient les droits constitutionnels de l'élève.

"Les étudiants peuvent afficher des messages religieux sur des vêtements dans la même mesure qu'ils sont autorisés à afficher d'autres messages comparables. Les messages religieux ne peuvent pas être supprimés, mais sont plutôt soumis aux mêmes règles que celles qui s'appliquent généralement aux messages comparables." lit la lettre.

Sekulow a expliqué : « En d'autres termes, à moins que tous les autres élèves de l'école ne portent des vêtements dépourvus de logos, de citations, de placements de produits ou de tout autre message ou imagerie en général qui pourrait éventuellement être offensant pour quelqu'un, gardez vos mains éloignées de nos croix d'enfants ou tout autre vêtement ou accessoire."

« Si l'enseignant avait choisi un élève musulman ou un enfant d'une autre confession – même un élève athée – il y aurait de fortes chances qu'il y ait un tollé médiatique et des manifestations à l'extérieur de l'école », a-t-il poursuivi.

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L'école a contacté l'ACLJ pour lui assurer que ni le code vestimentaire de l'école ni sa politique n'interdiraient à l'élève de porter la croix.

L'enseignant, le directeur adjoint de l'école et le directeur se sont excusés auprès de l'élève et de sa mère pour avoir confisqué la croix.

"Une chose qui est non seulement autorisée mais aussi protégée est de porter une croix autour du cou", a expliqué Sekulow. "J'espère que cette victoire servira d'encouragement aux étudiants croyants et de message fort aux éducateurs qui, autrement, chercheraient à infliger leurs préjugés personnels aux étudiants chrétiens."

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